"Le bruit doit être réduit au plus bas niveau possible compte tenu des moyens techniques existants". Cette déclaration est, depuis 1985, inscrite dans la réglementation française en vue de la protection des ouvriers contre le bruit.
La surdité professionnelle provoquée par le bruit est une surdité de perception due à l'altération des cellules auditives de l'oreille interne. Elle n'est pas opérable et elle est difficile à appareiller. Elle est quelquefois accompagnée d’acouphènes.
Une réglementation datant d'une vingtaine d'années impose une protection aux ouvriers exposés à des niveaux sonores élevés, ainsi qu'un contrôle périodique de leur audition.
La réglementation s’appuie sur le niveau quotidien d’exposition sonore qui est le niveau moyen auquel est exposé un ouvrier pendant une journée de travail de 8 heures. Actuellement la loi fixe à 87 dBA le seuil d'exposition quotidienne au-dessus duquel un ouvrier doit pouvoir se protéger par la mise à sa disposition de protection auditive. Lorsque le niveau d'exposition dépasse 90 dBA, l'ouvrier a l'obligation de porter ces protections.
Pour les sons de durée très brève (chute de tôle, tirs de mines,….) appelés sons impulsionnels, la mise à disposition de protecteurs est demandée à partir de 135 dB et le port obligatoire au-dessus de 137 dB.
En France, un quart des ouvriers de l'industrie est confronté de manière prolongée à des bruits dépassant 85 dBA. La surdité est la deuxième maladie professionnelle et 750 cas sont recensés chaque année. Chaque cas de surdité professionnelle coûte en moyenne 100.000 euros à l'employeur et aux organismes sociau.
Le tertiaire concerné par la gêne du bruit au travail Enquête JNA – Malakoff/Médéric – IPSOS sur « le bruit au travail » (Mars 2008)
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