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Surdité progressive attribuée à l’age, mais dont la précocité d’apparition et la gravité résultent également des diverses agressions et traumatismes subis au cours de l’existence : bruit, médicaments ototoxiques, pathologies diverses ...


Téléchargez le dépliant "Vous avez dit presbyacousie ?"
publié par l'association JNA (PDF)

Les activités de loisirs et la musique amplifiée sont à l'origine de troubles auditifs. De nombreux jeunes ont eu après un concert ou une soirée en discothèque, une audition perturbée ou perçoivent des acouphènes ; ces phénomènes, souvent fugaces, peuvent devenir permanents saccageant l’avenir de ceux qui en sont atteints.

Le danger de la musique est particulièrement sournois, car la nocivité est masquée par le plaisir de l’écoute. En réalité le risque auditif est indépendant de la qualité du son, du plaisir de l’écoute ou de la qualité de l’amplification, il résulte uniquement de la quantité d'énergie reçue par l'oreille, c’est à dire du produit du niveau par la durée d’exposition.

 

Des sons gênants se trouvent dans notre environnement habituel, et constituent en France la première cause de nuisances. Ils sont le plus souvent dus à l’activité humaine ; le déclenchement répétitif d'un climatiseur, la perception de la radio du voisin, une circulation routière intense…, et provoquent désagrément et gêne. Ces sons ont des niveaux peu élevés, et n’ont aucune action nocive sur l'audition. mais la gêne due au bruit peut être à l'origine de troubles d’ordre psychologiques : anxiété, irritabilité, dépression...

La prise en compte des nuisances sonores présente deux aspects.

Quelquefois la gêne est collective, car les sons ont un niveau relativement élevé, de l'ordre de 50 à 70 dBA, et ces nuisances touchent un nombre important de personnes ; c'est le cas de la circulation routière ou de l'environnement des aéroports. Les pouvoirs publics s'en préoccupent et essaient de les atténuer en réglementant les émissions sonores, l’urbanisation, la construction...

Dans d’autre cas la gêne est individuelle. Le bruit est perçu par quelques personnes quelquefois une seule. Ces sons faibles sont qualifiés de « bruits de voisinage ».

Pour résoudre ces cas individuels, la réglementation définit des critères de gêne ; c’est ainsi que le bruit perturbateur ne doit pas dépasser le niveau de bruit habituel de plus de 3 décibels pendant la nuit et de plus de 5 décibels pendant la journée. Lorsque ces critères sont dépassés, il y a obligation pour l’auteur du bruit a en réduire le niveau ; dans le cas contraire on estime que le bruit peut être toléré.

 

"Le bruit doit être réduit au plus bas niveau possible compte tenu des moyens techniques existants". Cette déclaration est, depuis 1985, inscrite dans la réglementation française en vue de la protection des ouvriers contre le bruit.

La surdité professionnelle provoquée par le bruit est une surdité de perception due à l'altération des cellules auditives de l'oreille interne. Elle n'est pas opérable et elle est difficile à appareiller. Elle est quelquefois accompagnée d’acouphènes.
Une réglementation datant d'une vingtaine d'années impose une protection aux ouvriers exposés à des niveaux sonores élevés, ainsi qu'un contrôle périodique de leur audition.

La réglementation s’appuie sur le niveau quotidien d’exposition sonore qui est le niveau moyen auquel est exposé un ouvrier pendant une journée de travail de 8 heures. Actuellement la loi fixe à 87 dBA le seuil d'exposition quotidienne au-dessus duquel un ouvrier doit pouvoir se protéger par la mise à sa disposition de protection auditive. Lorsque le niveau d'exposition dépasse 90 dBA, l'ouvrier a l'obligation de porter ces protections.


Pour les sons de durée très brève (chute de tôle, tirs de mines,….) appelés sons impulsionnels, la mise à disposition de protecteurs est demandée à partir de 135 dB et le port obligatoire au-dessus de 137 dB.

En France, un quart des ouvriers de l'industrie est confronté de manière prolongée à des bruits dépassant 85 dBA. La surdité est la deuxième maladie professionnelle et 750 cas sont recensés chaque année. Chaque cas de surdité professionnelle coûte en moyenne 100.000 euros à l'employeur et aux organismes sociau.

Le tertiaire concerné par la gêne du bruit au travail

Enquête JNA – Malakoff/Médéric – IPSOS sur «  le bruit au travail » (Mars 2008)

La moitié des personnes actives sont gênées par un niveau sonore trop élevé dans leur environnement professionnel ( très fréquemment :17% - souvent : 14% - parfois : 20%). Il s’agit non seulement des secteurs de l’industrie, de la construction et de l’agriculture (68% à 70%) mais également du commerce, de l’administration et des services (53% à 60%). Les nuisances sonores sont d’ordre mécanique dans les ateliers, les garages, les chantiers mais dans les bureaux et les espaces ouverts aux publics, ce sont les voix, le téléphone et la musique qui prédominent. De nombreux actifs gênés par les nuisances sonores au travail considèrent qu’elles ont des répercussions sur la santé, l’audition (53% dans l’industrie et la construction) et le comportement : énervement, agressivité (75% dans les administrations).

Côté dépistage dans le cadre de la Santé au travail, seul 43% des actifs a effectué un test de l’audition et le tertiaire reste sur ce point très en retard. La réduction du bruit à la source qui est le plus souvent réalisable devrait être l’alternative privilégiée.

Pour vous procurer l'enquête : Bon de commande (PDF - 66 ko) - Plus d'informations

Pour plus d'informations : http://www.medisite.fr

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